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La neurologie et les différentes lésions possibles (Nous ne pouvons pas parler de toutes les pathologies neurologiques mais nous ne vous oublions pas ! Contactez-nous !)

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AVC : Accident Vasculaire Cérébral

Un accident vasculaire cérébral est l’arrêt brutal de la circulation sanguine au niveau d’une partie du cerveau.

Les AVC peuvent être dus :

- soit à un caillot dans une artère (75% des cas) ; ce sont les AVC ischémiques

- soit à une hémorragie, par lésions des parois du vaisseau ; ce sont les AVC hémorragiques

L'AVC est la première cause de handicap non traumatique en France.

Six signes doivent alerter :

  • perte de la motricité (force) ;
    d'un bras, d'une jambe, de la totalité d'un côté du corps (hémiplégie), atteinte du visage (déviation de la bouche)

  • perte de la sensibilité ;
    d'un bras, d'une jambe, de la face ou de tout le côté d'un corps 

  • difficulté soudaine à trouver les mots ou à les exprimer

  • trouble soudain de l'équilibre et de la marche

  • perte soudaine de la vision d'un œil ou vision trouble

  • maux de tête violents et intenses

Les conséquences peuvent être multiples en fonction de la zone du cerveau touchée : 

- Perte de la motricité de la moitié du corps droite ou gauche  

- Perte de sensibilité de la moitié du corps droite ou gauche 

- Atteinte équilibre / coordination

- Atteinte cognitive (troubles du langage écrit et/ou oral, de la compréhension, du comportement, difficulté de gestion des émotions...)

- Troubles de la déglutition

- Atteinte respiratoire 

- Atteinte sphinctérienne (incontinence) 

Les patients devront se faire accompagner par une équipe soignante à la suite de leur AVC, avec une rééducation adaptée à leurs séquelles.

La prise en charge des patients ayant eu un AVC doit être précoce et les plus gros progrès en rééducation  se font dans les premiers mois. 

Paraplégie / tétraplégie 

La paraplégie est l'atteinte des 2 membres inférieurs, plus ou moins du tronc . 

La tétraplégie est l'atteinte des 4 membres et du tronc.

D'origine médullaire dans la majorité des cas, elle peut être traumatique - accident de la route, de sport, de vie - mais aussi non traumatiques  (myélopathies) - tumeurs, malformations, accident d’anesthésie, infection ou inflammation (myélite).

On compare souvent la moelle épinière à un faisceau de câbles électriques qui transmet les ordres du cerveau aux membres et qui serait « rompu », coupant la transmission.

En fait, il arrive souvent que la "coupure" soit incomplète (la paralysie n’est pas totale sous le niveau de la lésion). D’autre part, la moelle ne sert pas qu’à transmettre des ordres de mouvements à nos muscles.

C’est pourquoi, aux paralysies s’associent de façon presque systématique des troubles sensitifs (diminution ou abolition de la sensibilité de la peau, d’où le risque de lésions qui passent inaperçues) et des troubles de la commande des appareils urinaire (incontinence…), intestinal (troubles du transit, constipation) et génito-sexuel,  fragilité voire une insuffisance respiratoire. 

Le handicap est très variable selon le niveau et la gravité de l’atteinte, et l'autonomie de chaque patient est variable.

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Traumatisme crânien

Selon l’OMS, les traumatismes crâniens se définissent comme : « Toute agression mécanique directe ou indirecte responsable ou non d'une fracture du crâne et/ou de troubles de la conscience ou de signes traduisant une souffrance encéphalique diffuse ou localisée d'apparition secondaire ou retardée »

 

Le traumatisme crânien (TC) est une cause fréquente de consultation dans les Services d’Accueil des Urgences (SAU). Selon l'OMS, le TC est en passe de devenir en 2020 la troisième cause de mortalité et de handicap dans le monde. Le TC est un problème de santé publique : il entraîne des handicaps à long terme, comme des troubles cognitifs, de la dépression, des troubles sensoriels, moteurs ou hormonaux.

Parmi les circonstances de survenue, on retrouve les accidents de la voie publique (AVP).

Le deuxième mécanisme le plus fréquent est la chute, puis les accidents de sport et les tentatives de suicide ou suite de violence.

Les conséquences peuvent être multiples en fonction de la zone du cerveau touchée : 

- Perte de la motricité (force) ; de la moitié du corps droite ou gauche  

- Perte de sensibilité ; de la moitié du corps droite ou gauche 

- Atteinte équilibre / coordination

- Atteinte cognitive (troubles du langage écrit et/ou oral, de la compréhension, du comportement, difficulté de gestion des émotions...)

- Troubles de la déglutition

- Atteinte respiratoire 

- Atteinte sphinctérienne (incontinence) 

A la suite de l’accident, le patient est hospitalisé en réanimation, cette étape fait référence à la phase aigüe du parcours de soins.

L’étape suivante est importante et délicate dans l’évolution : elle concerne le passage du coma à l’éveil.

En fonction des atteintes, de l'âge du patient, la rééducation peut-être longue, et il est important que le patient ait une prise en charge pluridisciplinaire.

 

Maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une affection chronique dégénérative qui touche près de 200 000 personnes. Deuxième cause de handicap moteur chez l’adulte, cette affection provoque des difficultés motrices importantes comme le ralentissement des gestes ou des tremblements caractéristiques.

La maladie de Parkinson est caractérisée par la destruction des neurones à dopamine (une molécule qui contrôle la communication entre les neurones) dans la substance noire du cerveau. Cette région du cerveau est indispensable au contrôle des mouvements. C’est pourquoi la maladie de Parkinson est d’abord une maladie qui touche les fonctions motrices.

L'âge est le principal facteur de risque : un pic épidémiologique se situe autour de 70 ans.

La maladie de Parkinson repose sur la présence de trois principaux symptômes :
● les tremblements ; ils surviennent au repos et affectent surtout les membres supérieurs. Ils touchent environ 70% des patients et sont intermittents
● l’akinésie ; c’est une lenteur dans l’exécution et la coordination des mouvements. Ce symptôme affecte surtout la marche
● l’hypertonie ; elle se caractérise par une forte rigidité des membres. Elle est souvent responsable d’une position penchée vers l’avant et touche l’ensemble des muscles du corps.

D’autres signes, non moteurs, sont également des manifestations de la maladie de Parkinson et résultent de l’impact de la maladie sur d’autres structures du cerveau :
● Troubles du sommeil
● Anosmie
● Douleurs
● Troubles intestinaux
● Dépression
● Troubles de l’équilibre

La maladie de Parkinson est une maladie évolutive lente.

Il est important de se faire accompagner par une équipe de soignant afin d'améliorer votre quotidien.

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La sclérose en plaque

La sclérose en plaques ( SEP ) affecte plus de 50 000 patients en France avec une incidence d’environ 2 000 nouveaux cas par an.

C’est la première cause non traumatique de handicap sévère acquis du sujet jeune. Au cours de la dernière décennie, d’importants progrès dans le domaine du diagnostic, des traitements.

La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire évolutive touchant le cerveau et la moelle épinière. (lésions inflammatoires de la substance blanche du système nerveux central )

 

Elle débute chez l’adulte jeune : en moyenne autour de 30 ans, avec une majorité de femmes touchées.  


La maladie peut évoluer par poussées (apparition de nouveaux symptômes régressant plus ou moins complètement) entrecoupées de périodes de rémissions : on parle de formes rémittentes ;
ou progressivement : forme progressive. 

La cause précise de la SEP reste inconnue, elle est multifactorielle. Il existe une prédisposition génétique mais la SEP n’est pas une maladie héréditaire.

C’est le système de défense immunitaire de l’individu qui se retourne contre l’organisme lui-même (on parle de maladie auto-immune). 

La maladie peut se révéler après des évènements immunitaire, un traumatisme, un stress important mais ces éventuels facteurs déclenchants ne sont pas des causes de la maladie elle-même. 

Les symptômes sont divers, en fonction des zones lésés: 

-Troubles moteurs 

-Troubles sensitifs /douleurs

-Troubles de l'équilibre

-Troubles urinaires et sexuels 

-Troubles cognitifs et psychoaffectifs

-Troubles visuels 

Aussi, une grande fatigue est souvent retrouvé :le rythme des personnes atteintes doit être respecté (alternance de périodes d’activité et de repos, éviter l’exposition à la chaleur - soleil ou bain chaud - qui augmente la fatigue)

Les symptôme sont vraiment très différents en fonction des personnes, et toutes les scléroses en plaque ne mènent pas à une dépendance et à un handicap lourd. 

ll n’existe pas encore de traitement curatif, mais un certain nombre de traitements sont utilisés ou sont à l’essai, avec de plus en plus d’efficacité pour réduire l’apparition des symptômes invalidants. La rééducation et la réadaptation ont également une place centrale dans le traitement des symptômes, la prévention des pertes d’autonomie et de certaines complications, le confort de vie.

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SLA ( Sclérose latérale amyotrophique ) 

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 La SLA affecte aujourd’hui environ 6000 personnes en France, avec un nombre de nouveaux cas de 1600 par an.

Elle appartient au groupe des maladies rares et est la plus fréquente des maladies du motoneurone chez l’adulte.

 

Elle est caractérisée sur le plan clinique par des paralysies extensives, liées à une dégénérescence progressive des neurones moteurs (cellules nerveuses qui commandent les muscles volontaires de la motricité).

Quatre gènes majeurs sont actuellement impliqués dans les formes génétiques de SLA expliquant 75% des formes familiales et 10% des formes non familiales. Ces gènes par ordre de fréquence en France : C9ORF72, SOD1, FUS et TARDP. De nombreux autres gènes ont été identifiés. On estime leur nombre actuel à 40.

 

Il existe aussi des formes sporadiques( c'est à dire sans cause génétique ) 

 Selon le site où débute l’atteinte des motoneurones périphériques, on distingue deux formes de sclérose latérale amyotrophique :

  • forme à début « spinal », liée à l’atteinte initiale des motoneurones de la moelle épinière entraînant des troubles de la motricité des membres supérieurs ou inférieurs, mais aussi de la motricité diaphragmatique avec conséquences respiratoires.

  • forme à début « bulbaire », liée à l’atteinte initiale des motoneurones du tronc cérébral, provoquent des troubles de la parole et de la déglutition. 

Atteinte extra motrice : les fonctions dites supérieures (comportement, mémoire, humeur) sont atteintes de façon modérée dans près de 50% des cas, plus sévèrement dans 10 à 12% représentant des SLA avec démence fronto temporale (SLA/DFT).

 

La SLA n’affecte en rien les cinq sens, soit la vision, l’ouïe, le goût, l’odorat et le toucher. Elle n’affecte pas les muscles de l’œil, du cœur, de la vessie, de l’intestin et des organes sexuels.

 

D’autres symptômes peuvent toutefois s’ajouter aux troubles moteurs : constipation, amaigrissement, douleurs, œdèmes et troubles vasomoteurs, troubles du sommeil.

Le profil évolutif de la maladie varie en effet d’un patient à l’autre et également chez un même patient au cours du temps.

L'espérance de vie moyenne se situe entre 2 et 5ans, mais maladie peut aussi se stabiliser spontanément (environ 15 % des patients) à un stade de handicap variable,

Il n’existe pas de traitement permettant de guérir ni même de stopper l’évolution de la SLA.

Un médicament, le Riluzole permet de ralentir l’évolution de la maladie.

La kinésithérapie s'axe sur le maintien des fonctions existantes, sur la prévention des conséquences des futurs déficits, et peut permettre aussi de soulager des douleurs existantes. 

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